La passerelle, en symbiose avec son environnement, réagit par ses lignes asymétriques à l’ambivalence topographique du site, aux berges abruptes d’un coté et à une pente douce de l’autre.
le fil d’argent
La sous-face et la rive du tablier ainsi que le pied bipode sont habillés d’un carénage à facettes de tôles inox recuit brillant. Les réflexions de l’eau dans les flancs réfléchissants de la passerelle célèbrent le jeu des lumières scintillant au grès du courant. La passerelle devient alors un élément vivant du paysage où se mirent et se reflètent les humeurs, les vibrations et la palette de couleur du paysage arrageois. Caméléon et révélateur à la fois, la sous-face de la passerelle participe à la composition et décomposition graphique du paysage.
le belvédère
Un élargissement de la passerelle invite à marquer une pause dans la déambulation du promeneur qui, assis sur une banquette ou accou-dé à de larges mains courantes, peut s’attarder à la contemplation du paysage. Là, il est de bon ton de se laisser bercer par le bruit de l’eau qui file sous les corps, comme dans une toile tendue au dessus du vide; et de profiter un instant d’un belvédère sur la Scarpe.
la structure
Le tablier d’une longueur de 45 m et d’une largeur de 2.50 m à 4 m, est une poutre caisson en acier de section triangulaire d’inertie variable d’une épaisseur de 1 m en partie centrale et de 40 cm aux extrémités.
L’ouvrage repose au sol sur 3 points d’appui.